C’est différent…c’est pas pareil…
Le long des routes, des silhouettes ; rendues floues dans l’air chauffé à blanc par un soleil de plomb, elles me remettent en mémoire l’habit de soie traditionnel vietnamien dont la légèreté au vent avait gommé les contours. La fluidité de formes indéfinissables. Elles ne sont pas les contours du corps mais peut être une expression de l’esprit de celui ou celle qui porte ces tuniques colorées. Qu’elles soient d’origine sénégalaise, version boubou qui découvre une épaule, ou bien la djellaba des musulmans, elles affichent toutes des couleurs recherchées au plus profond des symboliques de l’histoire humaine et des contraintes de la vie locale empruntes de chaleur, de désert.
Le long des routes, des silhouettes ; rendues floues dans l’air chauffé à blanc par un soleil de plomb, elles me remettent en mémoire l’habit de soie traditionnel vietnamien dont la légèreté au vent avait gommé les contours. La fluidité de formes indéfinissables. Elles ne sont pas les contours du corps mais peut être une expression de l’esprit de celui ou celle qui porte ces tuniques colorées. Qu’elles soient d’origine sénégalaise, version boubou qui découvre une épaule, ou bien la djellaba des musulmans, elles affichent toutes des couleurs recherchées au plus profond des symboliques de l’histoire humaine et des contraintes de la vie locale empruntes de chaleur, de désert.
J’essaie depuis quelques jours de pratiquer ce grand écart un tantinet rapide entre l’Asie du Sud Est et un de ces joyaux, le Vietnam, et ce pays un peu méconnu d’Afrique de l’Ouest, confluent des arabes et des noirs, des nomades et des sédentaires, des marins et des terriens, des mers salées et des mers de sables, la Mauritanie.
Mon retour à Paris vu bref et je ne suis pas encore sorti tout à fait du Vietnam et de l’intensité de ceux que j’ai pu y rencontré, encore si présent à mon esprit.
Pour ceux qui le souhaitent (merci de me prévenir dans le cas contraire), je vais reprendre aussi régulièrement que possible mes écrits qui n’ont pas la prétention de satisfaire à une correspondance plus personnelle mais qui je l’espère laisse planer au détours d’un mail un soupçon d’ailleurs. Et promis, j’essaierai à nouveau de vous répondre à chacun d’entre vous.
Me voici donc désormais vivant à Nouakchott, travaillant à nouveau pour la Croix Rouge en République Islamique de Mauritanie…
Amitiés à tous
Me voici donc désormais vivant à Nouakchott, travaillant à nouveau pour la Croix Rouge en République Islamique de Mauritanie…
Amitiés à tous