Salut mes amis
Voici la dernière missive qui clôture douze mois de présence au Vietnam. Je ne coucherai pas sur le papier des confidences impudiques et un bilan précoce de ce que fut ma vie ici. Encore au volant de ma moto locale, dans les rues enfumées par les barbecues, dans le chaos de la circulation, sous les pluies chaudes et drues des orages de la mousson, je ne crois pas que ce soit le moment de tirer quelque leçon que ce soit.
Je crois que tout de même que nous avons fait avec l’équipe du bon travail. Il m’a, en tout cas, donné l’envie de pousser plus loin, de continuer. Le travail humanitaire n’est pas sans écueils mais en est il un qui soit sans ? En tout cas je pars avec la certitude que cette dynamique doit se poursuivre.
J’imagine que nous aurons le temps de discuter de cela dans les prochains mois. Et la perspective heureuse de vous revoir n’est pas sans donner un coté positif et attrayant (le seul ?) à ce retour en France…
Si je n’avais de crainte que la lecture en soit laborieuse, j’aurais tant aimé remercier nominativement tous ceux qui ont fait de cette année une richesse d’échanges, de partage et j’espère de plaisirs réciproques. De la petite vendeuse de cafés installée sur le trottoir devant le bureau, aux vendeuses du marché Ben Than, de mes camarades de jeux, Phuong, Laurent, Yen, Ngoc, Thach, Maï Do, Xuan, Chloé, Sabine - et les autres - à tous les vietnamiens qui ont ensoleillé mes journées de leurs sourires naturels ; sans oublié ceux hélas déjà perdus de vue, ou que je n’ai su voir plus souvent, ni ceux qui ont eu l’occasion de mettre une pierre de plus à notre amitié en passant me voir ici.
A travers le Juda d’une information parcellaire, j’entrevoie un peu de ce qui va être un quotidien dans quelques temps, et vous comprendrez bien aisément que j’essaye de prendre ici les dernières mesures d’une ascension de plaisir.
Je vous embrasse tous et toutes et vous souhaite une bonne rentrée. Puisse au moins le genre humain faire qu’elle ne sois pas caniculaire !
Fin du douzième mois au Vietnam.
No comments:
Post a Comment